Exposition Permanence et Métamorphose du 30/10 au 21/11/2021 – Tour de Défense

Exposition Permanence et Métamorphose du 30/10 au 21/11/2021 – Tour de Défense

Exposition Permanence et Métamorphose du 30/10 au 21/11/2021 – Tour de Défense

Exposition Permanence et Métamorphose

 

* Originaire de Buenos Aires, Lorena Acin a débuté avec la peinture à l’huile, avant de pratiquer la gravure à son arrivée en France. Son œuvre, inspirée par son lien très fort avec la nature qui l’entoure, et son goût pour la simplicité, lui confère une liberté révélant dans ses compositions la justesse de son trait et une grande sensibilité. L’abstrait et le figuratif s’entremêlent. Son travail, tel un cocktail d’images qui raconterait une histoire, a le goût des souvenirs d’enfance qu’elle chérit tant : tendre, délicat et fort. « Elle est énergie et patience obstinée. […] Parfois bouillonnante dans le geste, poussée par une urgence créative, d’autres fois douce dans la précision et l’intimité […] Assurément tout un imaginaire à découvrir », écrit Bernard Tofoletti, chef d’atelier, dans un émouvant hommage.

 

* Diplômée de l’Ecole Nationale des Beaux-Arts de Toulouse, où elle a reçu le 1er prix de gravure, et de l’Ecole d’Architecture de Toulouse, Claudette Ferrié a participé à de très nombreuses expositions, collectivement ou à titre individuel.

Ses gravures sur cuivre et zinc, elles aussi fondées sur la contemplation de la nature, se situent entre réel et irréel, et sont une manifestation de la trace et du geste qui l’engendre. Le monde, bien qu’omniprésent, n’apparaît pas, malgré un lien étroit avec le paysage, entre terrestre et aérien. Son attrait pour l’esthétique de l’art japonais lui inspire la simplification des formes et l’organisation de l’espace. Les différents plans s’organisent selon une hiérarchie : les premiers renvoient aux franges, bordures, fragments de la composition ; les seconds donnent à lire la profondeur de la perspective. La poésie qui se dégage de son œuvre est le reflet d’une abstraction à la frontière du visible, de l’invisible et de leurs métamorphoses.

 

* De son enfance passée dans une ferme, Bernadette Lemouzy a conservé l’empreinte de la nature, comme partie intégrante de sa culture. Cela se traduit dans son travail artistique à travers les procédés de peinture et gravure auxquels elle a recours pour révéler les traces de cette nature : ses matières, ses couleurs, ses rythmes, ses énigmes, ses lignes épurées, l’horizon, l’espace, les sillons, les rainures,… etc. Ainsi, ses monotypes présentent des prélèvements végétaux imprimés sur papier qui révèlent sa préoccupation citoyenne pour les questions environnementales. Le processus de création de Bernadette Lemouzy est basé sur l’instant : un geste en amène un autre, une couleur en appelle une autre, un imprévu permet de créer quelque chose de nouveau. Lorsqu’elle peint, ce n’est pas le sujet qu’elle représente, c’est sa matière qu’elle cherche à saisir, au gré des gestes qui rythment la création (épaisseur ou finesse, subtilité ou force, harmonie ou dissonance, …etc.). Les paysages ne sont pas réels ; ils sont simplement suggérés, permettant ainsi au regardeur d’imaginer son propre univers.

 

Peintre et architecte, Paul Le Rabo a exposé dans des galeries en France et dans diverses Institutions de la Région. L’inspiration des paysages lui vient de ses origines asiatiques, où il existe une grande tradition du paysage. Tout comme Bernadette Lemouzy, c’est l’instant qui lui importe dans le processus de création.

Sa démarche picturale s’inscrit dans une élaboration abstraite comme support de la représentation et du sens qu’elle induit. Son travail relève d’une réflexion sur l’aspect lyrique, informel et matiériste de la peinture, où gestuelle, hasards de la matière et spontanéité engendrent les aléas qui constituent le tableau et réinventent le réel. La forme naît puis disparaît dans l’espace ; la couleur s’estompe, parfois s’éteint, puis réapparaît visible dans la lumière du jour. Indélébile, la trace resurgit alors inconsciemment par le geste, affirmée, inscrite dans la toile. A son sujet, Sylvie Amigo Soulet, Directrice de Galerie, déclare : « Paul Le Rabo ne cesse de peindre que lorsque le pinceau est fatigué, infiniment fidèle et passionné, il construit une histoire ».

 

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