Résidence artistiques : 4 nouveaux plasticiens attendus pour la rentrée !

Résidence artistiques : 4 nouveaux plasticiens attendus pour la rentrée !

Résidence artistiques : 4 nouveaux plasticiens attendus pour la rentrée !

Après Sighanda et Mathieu Renault, qui avaient investi la ville de mai à juillet, 4 plasticiens sont attendus à la rentrée dans le cadre des résidences artistiques. Romain Ruiz Pacouret, Mathilde Leveau, Quentin Lemarchand et Nadia von F. seront hébergés à La Renaissance pendant quelques semaines pour développer un projet artistique en lien avec Villemur. Présentation. 

Les dates de résidence

  • Romain Ruiz Pacouret –  Plasticien, Bruxelles : du 26 août au 8 novembre 2019
  • Mathilde Leveau – Plasticienne, Québec : du 2 septembre au 15 novembre 2019
  • Quentin Lemarchand – Plasticien, Bruxelles : du 2 septembre au 15 novembre 2019
  • Nadia Von f. – Peintre et plasticienne, Toulouse : du 30 novembre au 13 décembre 2019

Romain Ruiz Pacouret

Né en 1986 à Paris, diplômé de l’Institut Supérieur des Arts de Toulouse en 2013, Romain Ruiz Pacouret vit et travaille entre Bruxelles et Paris.

Romain Ruiz a deux médiums de prédilection, la peinture et le dessin, qui correspondent à deux approches singulières du paysage : l’une liée à une observation et à une retranscription précise et minutieuse de son quotidien, l’autre s’inspirant d’une vision fantasmée et romantique de la nature. La pratique du dessin est d’ailleurs vue par l’artiste comme une échappatoire, une façon de revenir à la spontanéité du geste et des matériaux. En somme, un degré zéro de la peinture.

Son travail à notamment été montré lors de diverses expositions en France et en Europe : en Allemagne (Ludwig Museum de Koblenz, INTERIM am Kulturbahnhof à Kassel et à l’Atelier Am Eck de Düsseldorf), à Toulouse (isdaT, Lieu-Commun, l’Adresse du Printemps de septembre, au BBB centre d’art), à Marseille à la salle des machines de la Friche la Belle de Mai, à Bruxelles (La Vallée et Grande Surface), ainsi qu’à Paris (Yia art Fair, galerie Alain Coulange, Académie des beaux-arts de Paris) et Saint Denis (le salon du dessin au 6B). Plus récemment son travail a été exposé à Ventenac-en-Minervois dans l’Aude avec le soutien du Frac Occitanie Montpellier et des Abattoirs de Toulouse pour Horizons d’eaux #3, parcours d’art contemporain et d’art vivant sur le Canal du Midi.

© Romain Pacouret – Perspectiva Corporum Regularium n°3 sur paysage n°28, 2018, pierre noire sur papier, 65 x 50 cm

CONTACT
ruizpacouretromain@gmail.com

Mathilde Leveau

Mathilde Leveau a 31 ans. Elle vit et travaille au Mans où elle vient de s’installer après 9 ans passés à Québec (QC, Canada). Titulaire d’un baccalauréat en arts plastiques et littérature ainsi que d’un BTS en design d’espace (ENSAAMA Olivier de Serres, Paris), elle obtient un DEC technique en métiers d’arts spécialisation sculpture (MMAQ) à Québec en 2014.

Sa pratique se déploie entre la France et le Québec et évolue notamment à travers les résidences (L’Œil de Poisson, Québec, QC ; ZoProd, Poitiers, France ; le Centre d’arts Rozynski, Way’s Mills, QC ; L’Iloz, Lyon; le Hangar Créalab, Le Mans). Elle a participé à des événements internationaux comme Horizons (Massif du Sancy, France) en 2017, la Biennale de sculpture de Saint-Jean-Port-Joli (Québec, Canada) en juillet 2018 ou le Festival international de Jardins à Métis (Québec) en juin 2019.

Sa démarche

Au croisement de la sculpture et de l’installation, la démarche de Mathilde Leveau est un travail de l’espace aux affinités marquées avec l’architecture et le paysage. À travers des œuvres de nature éphémère, sa pratique se construit autour de divers notions et questionnements : la mémoire, le patrimoine et donc la construction de l’identité du lieu à travers son histoire. Les œuvres se conçoivent et se bâtissent in situ.

L’environnement (spatial, temporel, humain) définit l’essence d’une installation. La topographie des sites, leur histoire, leurs usages et leurs dynamiques sont autant de matières qui façonnent l’œuvre. Toute production appartient à un lieu, mais aussi à un temps donné : les installations se mêlent au lieu pour vieillir avec lui. La fragilité des matières utilisées est sciemment mise en exergue : l’acier rouille, la terre crue se fissure, la pierre est marquée par le temps.

Les installations construites à l’échelle du paysage ou du bâtiment deviennent à leur tour paysage et architecture. Parfois, elles se mêlent au lieu, d’autre fois, elles offrent avec lui un contraste. Toujours, elles sont indissociables du lieu qu’elles habitent et en offrent une lecture particulière. Explorant les effets du temps qui passe, Mathilde Leveau interroge notre rapport aux souvenirs ; et cela tant à travers nos mémoires individuelles que collectives.

©Mathilde Leveau – Digues

©Mathilde Leveau – Digues 2

© Mathilde Leveau – Crue Jour 10

© Mathilde Leveau – crue jour 20

© Mathilde Leveau – Mémoires infidèles

En savoir plus https://www.mathildeleveau.com

CONTACT
mathilde.leveau@gmail.com

Quentin Lemarchand

Quentin Lemarchand est né en 1988 à Bergerac, il vit et travaille à Bruxelles depuis 4 ans.

Passionné par l’art et plus précisément par la photographie de reportage depuis le lycée, il arpentera différentes voies telles que la sociologie avant son entrée aux Beaux-arts en 2011.

C’est à l’ESA des Pyrénées site de Pau qu’il commence à appréhender la sculpture, dans laquelle il s’affirmera au fur et à mesure des années jusqu’à obtenir son DNAP avec les félicitations du jury en 2015. Son exposition de fin d’études se focalisera sur l’aller-retour entre construction et déconstruction ; il explore les limites des matériaux tout autant que les siennes.

Par la suite il décide de continuer ses études en Belgique dans le but de découvrir une approche différente de l’art contemporain et de son apprentissage. Il rentre à l’Ecole de recherche graphique où  il précise son exploration débutée à Pau.

Il obtient son Master pratique artistique/outils critiques en 2017 grâce à une installation racontant l’histoire d’un parcours fait d’expérimentations. Il y questionne la réalité des matériaux, leurs origines et leurs devenirs. Dans un contexte enclin aux préoccupations d’économies du ré-emploi et à l’inverse des problématiques de conservation, l’artiste s’immisce dans ce fragment d’espace et de temps. Inspiré par des architectures séculaires, il réinvestit leurs formes dans un travail in-situ où les projets se doivent de raconter les raisons de leurs encrages.

Depuis, sa technique et sa réflexion se sont affinées grâce entre autres à la résidence du Knust festival où il réalise une installation in-situexcavation sur site” dans laquelle il transforme l’architecture. Les cloisons de placo-plâtre deviennent colonnes antiques, entre fictions de ruine et vestiges du futur. Une pratique mêlant la temporalité à la matérialité créant une archéologie urbaine que l’artiste s’évertue à explorer.

© Quentin Lemarchand

CONTACT
lemarchandquentin9@gmail.com

Nadia Von F. 

Née en 1980, Nadia von F. vit et travaille à Toulouse.

Nadia von F. creuse les espaces du dessin, de l’exposition et de la page avec un goût prononcé pour la sensualité des matières, l’expérimentation et le brouillage de frontières : carte à gratter, encre de Chine, dispositifs éphémères, performances audiovisuelles, fanzines, illustration…
Les supports et mediums varient en fonction des projets, se mélangent, se répondent, tout en s’articulant autour du dessin et de la narration au sens le plus large.

Le projet de Nadia von F. pour Villemur

Pour la résidence à Villemur, elle propose un projet de carte à gratter (technique de dessin en négatif, dont le rendu rappelle celui de la gravure) autour du Tarn. Le fleuve sera le fil conducteur pour créer un ensemble d’images célébrant la préciosité de notre environnement, invitant le regard à ralentir, à prendre le temps de la contemplation.

© Nadia von F – eau vortex

©Nadia fon F. – Frictions détail

©Nadia von F. – Ruisseau

© Nadia von F. – subspace pied eau

En savoir plus : www.nadiavonf.net

CONTACT
nadiavonf@gmail.com

 

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