LES LIEUX REMARQUABLES

La Tour de Défense

Edifice classé Monument historique

Classée monument historique, cette pièce maîtresse de l’ancien système défensif de la ville accueille le visiteur à l’entrée de la commune. Lieu emblématique de la cité, elle abrite aujourd’hui, de nombreuses expositions dans un environnement convivial et ludique. Située dans le quartier Notre-Dame, la Tour de Défense est le monument le plus ancien de la ville avec le moulin.

Construite au XIIème siècle pour interdire l’accès à la ville, elle a aussi été utilisée comme moulin. Elle présente une remarquable charpente au rez-de-chaussée et au premier étage. Les remparts de l’enceinte venaient se reposer sur les flancs de cette imposante Tour en briques à 2 étages.

En 1830 furent construits des deux côtés de la Tour les étages supérieurs des bâtiments qui la cachent en partie. La forteresse est de style wisigothique dans son architecture avec pour base un rectangle court, prolongé sur une des largeurs par un demi-cercle. Elle s’élève à 30 m au-dessus de l’eau. Habillée de tuiles plates, la Tour se développe sur trois niveaux. A l’extérieur, meurtrières, fenêtres à baies géminées et en tiers-points témoignent et rappellent sa fonction militaire d’origine.

Les frères Brusson y installèrent leur premier atelier de fabrication de pâtes alimentaires dès 1872. En 1889, une pompe, installée au pied de la Tour, refoulait l’eau du Tarn après filtration sommaire dans le gravier. Ainsi, Villemur fut une des toutes premières villes de la région à être dotée d’une adduction d’eau.

Les Greniers du Roy

Edifice inscrit à l’inventaire des Monuments historiques

Dernier témoignage de la somptueuse demeure du duc de Lesdiguières construite au début du XVIIème siècle, le bâtiment abrite aujourd’hui les principales manifestations de la ville.

Situé dans le quartier Notre-Dame comme la Tour de Défense, cet édifice est inscrit à l’Inventaire des Monuments Historiques. Sa construction fut ordonnée par le Duc de Lesdiguières au XVIIème siècle. Ce vaste bâtiment, destiné au stockage des céréales, permettait d’en régulariser la consommation et surtout de constituer des réserves en des temps difficiles où les échanges entre provinces étaient très réduits.

De style Louis XIII, les Greniers du Roy sont entièrement construits en brique, comme la plupart des monuments toulousains et se présente comme une équerre aux branches d’inégale longueur.

La façade extérieure, de style Renaissance, est constituée de fenêtres à meneaux en bois.

L’entrée dans le bâtiment se fait par l’ancien portail bien conservé, rue de l’Hospice, et la cour intérieure présente une vue d’ensemble des deux étages superposés de galeries à colombage de bois, avec ses balustrades à pan de bois surplombant le rez-de-chaussée à arcades.

A l’intérieur, au rez-de-chaussée, des murs épais flanqués de contreforts massifs et de voûtes gracieuses et puissantes soutiennent les étages et renforcent les murs afin de supporter le poids des grains stockés dans les salles supérieures. De l’intérieur les arcs présentent une perspective admirable.

L’Église Saint Michel (1857)

En 1857 est décidée la construction d’une nouvelle église en remplacement de l’ancienne qui tombe en ruine. Antoine Brusson, entrepreneur, dirige les travaux sur les plans de l’architecte départemental Jacques Jean Esquié. Quatrième sanctuaire construit en ce lieu, l’église est consacrée le 3 novembre 1863 par Monseigneur DEPREZ Archevêque de Toulouse alors qu’elle n’est pas achevée.

Le clocher édifié en 1875 reçoit la grosse cloche appelée « le souc » (le Billot) sans doute en raison de son énorme contrepoids de bois. C’est la pièce la plus ancienne du monument, car elle provient de l’église précédente.

La chaire est mise en place en 1885. Le chœur présente des peintures admirables et sont l’œuvre du peintre Toulousain Bernard BENEZET qui avait signé un contrat  le 28 mai 1862.

Située au cœur du centre historique, l’église possède de très beaux vitraux. Les fresques du chœur peintes par l’artiste toulousain Bernard Bénezet en 1862 sont remarquables. Les stalles placées de chaque côté du chœur sont classées au titre des Monuments Historiques depuis 2015.

Les ruelles du centre historique

Les nombreuses ruelles bordées d’anciennes maisons et les escaliers  de briques permettent d’accéder aux vestiges du château fort (notamment de la Tour Papou) d’où l’on peut admirer la cité s’étirant au long de la rivière.

Les briques rouges et le bois constituent principalement la structure des maisons. Les toits de la ville sont couverts de tuiles de terre cuite, afin d’en conserver l’aspect naturel.

En Haute-Garonne les façades des maisons sont généralement de couleurs chaudes, allant du blanc au rouge en passant par le jaune. A contrario les boiseries et ferronneries sont généralement dans les tons froids où dominent le gris, gris-bleu et gris vert.

Les constructions doivent leur homogénéité à un cahier des charges spécifique. En effet, le Service Départemental de l’Architecture et du Patrimoine de la Haute-Garonne a élaboré une palette de couleurs à respecter pour les constructions et rénovations.

Les fenêtres témoignent de la richesse chromatique de l’ancienne cité fortifiée.

On peut également admirer dans la rue Saint Michel, au Pech, et rue des Remparts Notre Dame, deux vieilles maisons à encorbellement du XIVe siècle.

Le site industriel Brusson

Ancien poumon de la rive gauche, il témoignage de la splendeur industrielle de Villemur au début du XXème siècle.

BRUSSON : Présentation et Perspectives

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