EXPOSITION : en mars, le pop’art s’invite à Villemur !

EXPOSITION : en mars, le pop’art s’invite à Villemur !

EXPOSITION : en mars, le pop’art s’invite à Villemur !

Une nouvelle exposition se tiendra à la Tour de Défense du vendredi 20 mars au lundi 13 avril et accueillera les œuvres de trois artistes bien différents mais réunis autour d’un thème commun : le pop’art. Le vernissage de l’exposition aura lieu le dimanche 29 mars en présence des trois exposants : Marie-France Ramus de Coste, Patrick Diaz et Jean-Michel Gnidzaz. En marge de l’exposition, le sculpteur Patrick Diaz proposera également trois performances poétiques dans le cadre du Printemps des Poètes. 

Exposition à la Tour de Défense

Le Pop’Art s’invite à Villemur
TOUR DE DÉFENSE
Du vendredi 20 mars au lundi 13 avril 2020

Exposition réunissant 3 artistes à l’esprit « Pop’ Art », avec des approches très différentes.

  • Marie-France RAMUS DE COSTE, peintre et sculptrice
  • Patrick DIAZ, sculpteur
  • Jean-Michel GNIDZAZ, peintre

Horaires d’ouverture : 

  • Mardi –  mercredi – jeudi : 10h30 > 12h30 / 15h30 > 19h
  • Vendredi – samedi – dimanche : 10h30 > 19h

Entrée gratuite


Vernissage 

En raison du second tour des élections municipales qui se déroule le dimanche 22 mars, le vernissage de l’exposition aura lieu dimanche 29 mars à 11h30 à la Tour de Défense, en présence des artistes.


Performances poétiques

En marge de l’exposition et dans le cadre du printemps des Poètes, le sculpteur Patrick Diaz proposera trois performances poétiques durant la période de l’exposition :

  • Samedi 21 mars à 11h30 à la Médiathèque 
  • Dimanche 22 mars à 11h30 à la Tour de Défense
  • Dimanche 12 avril à 11h30 à la Tour de Défense 

Cliquez ici pour en savoir plus sur le Printemps des poètes


En savoir plus

Marie-France RAMUS DE COSTE

Peintre et sculptrice

Voici une artiste éclectique et pleine de ressources qui a appris auprès des meilleurs professeurs les différentes techniques des Arts Plastiques. En effet, Marie-France a passé 15 années dans l’atelier de sculpture de Christian André Acquier, directeur de l’Espace Bourdelle à Montauban, une référence dans l’art de la sculpture, puis 5 années de dessin avec Serge Robin et 2 années auprès de Jacques Hue, plasticien et professeur de peinture.

Auprès de ces artistes émérites, elle a su enrichir son parcours et trouver sa voie en menant ses propres recherches, explorant tantôt les pulsions mystérieuses de l’improvisation et de l’instinct tantôt les forces énergétiques du conscient et de l’idée.

Dans ses formes d’expression, cette artiste anticonformiste livre le contenu de son imaginaire avec une liberté d’inspiration et d’écriture proche de celle de Pierre Alechinsky dont elle admire le travail. Tout devient prétexte à créer sinon à chercher dans cette nécessité absolue qu’est l’expression artistique

Ses peintures s’attachent aussi bien aux couleurs qu’aux déclinaisons de noirs, de blancs ou de gris dans une harmonie subtile et légère où le plein et le vide s’équilibrent.

Ses sculptures dévoilent souvent des formes géométriques utilisant des matériaux bruts comme le béton, le bois, le métal, le verre ou le cristal pour donner de la transparence et sublimer la lumière : une œuvre aérienne et épurée. Elle a été invitée cette année et en 2019 à participer au Salon Comparaisons à Paris, rencontres d’artistes français et étrangers. Marie-France est une fidèle exposante de l’Automnale des Arts à Fronton.


Patrick Diaz (alias L58)

Sculpteur

Parcours
« La production sculpturale, n’interroge pas la nature de l’œuvre, elle se pense, à la fois comme objet naturel, s’ajoutant à l’inventaire des formes de la nature, et objet surréel, onirique, trouble et troublant, questionnant les forces obscures du désir. » Danielle Delouche

Expositions
• 1997
> Toulouse : Espace St Jérôme
> Colomiers : Salon d’automne ( Prix du Conseil Général )

• 1998
> Cahors : Château de Cayrou
> Saint Jean : Florilège des Arts (Prix sculpture)

• 2000
> Toulouse : Galerie St Aubin
> Gaillac : Centre D’art Contemporain de la Linardié (Exposition et performance)
> Gragnague : Galerie Empreinte D’art

• 2002
> Auch : Maison de Gascogne
> Toulouse : Galerie St Aubin

• 2011
> Balma : DGA in situ

• 2013
> Montauban : Festival de Sculpture

• 2014
> Vic Fezensac : Avoz’art

• 2015
> Montauban Festival de sculpture : exposition et performance au Conseil Général
> Montauban, Espace des Capucins (Rotary Club)
> Vic-Fezensac : Avoz’art

• 2016
> Montauban exposition Atelier de la Gare
> Montauban exposition Espace des Capucins (Rotary Club)

• 2017
> Salon d’automne de Fronton
> Montauban Conseil Départemental (Rotary Club)

• 2018
> Montauban Conseil départemental (Rotary Club)
> Montauban l’art dans les jardins
> Vic-Fezensac : Avoz’art
> Cazals “L’art dans les jardins” 82

• 2019
> Granes “Artiste à suivre”
> Montauban “L’art dans les jardins”
> Montauban Conseil Départemental (Rotary Club)
> Montauban exposition projet Lycée Capou (installation araignées géantes )
> Vic-Fezensac : “Avoz’art”
> Cazals “L’art dans les jardins”


Jean-michel GNIDZAZ

Artiste plasticien

« ICÔNES COLLECTIVES »
La nouvelle série de portraits de Jean-Michel Gnidzaz

De Jean-Michel Gnidzaz, on connaît surtout les compositions cinétiques bi et tridimensionnelles qui marquèrent son œuvre dans les années 1990.
Usant de jeux de collage et de pliage de simples feuilles de papiers, d’agencements géométriques rigoureux, de contrastes colorés directement efficaces, l’artiste revivifiait alors la tradition cinétique sur un mode non spectaculaire.

Jean-Michel Gnidzaz s’inspirait ainsi de l’essence conceptuelle des travaux de Soto plutôt que de leur tendance au gigantisme, et refusait la précision aseptisée d’autres peintres du mouvement cinétique au profit d’une touche personnelle redonnant une place essentielle au geste, à une certaine performativité de la peinture.

Au fil de ses recherches, Jean-Michel Gnidzaz a ainsi pu produire une œuvre forte, capable de se démarquer avec impertinence des figures tutélaires qui jalonnèrent sa formation à l’Ecole des Beaux-Arts de Toulouse et les débuts de sa carrière artistique.

Après une décennie de réflexion consacrée aux compositions géométriques, Jean-Michel Gnidzaz rompt aujourd’hui avec la pure abstraction, et donne une nouvelle orientation à son travail.
Depuis 2003, il initie une nouvelle série de portraits consacrées aux icônes culturelles du XXème siècle. Frappé par la persistance dans l’inconscient collectif de certaines images ou photographies de personnalités culturelles majeures du XXème siècle, en particulier de celles qui sont synonymes d’une rébellion face à l’ordre établi, Jean-Michel Gnidzaz questionne ici leur statut iconique. En neutralisant le background de la photographie originelle, en recomposant le portrait à partir de jeux de bi et de trichromies, d’aplats et de bandes colorées alternées qui réintroduisent un certain cinétisme, il prive ces incunables de l’histoire contemporaine d’une identification trop immédiate. Ainsi écartées pour un instant du consensus, du respect convenus qu’on leur réserve habituellement, ces idoles populaires retrouvent une certaine capacité à invectiver le spectateur. Le processus pousse à prendre un recul historique prompt à faire évoluer nos questionnements : que signifieraient aujourd’hui les Beatles, James Dean, ou même Coluche dans notre société ? Quelle place occuperont-ils dans les esprits des générations futures ? Échapperont-ils au statut décoratif auquel l’exploitation mercantile de leur image les a relégués ? Nul, n’en a encore la réponse, mais le travail de Jean-Michel Gnidzaz interroge à bon escient.

Cette nouvelle série de portraits, et le flot de questions qu’elle soulève se posent à coup sûr comme un nouveau jalon essentiel dans son parcours artistique et nous rend curieux de ses développements futurs.

Amiel GRUMBERG

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